Les animaux domestiques sont en voie de réussir leur intégration dans la société japonaise. Ils ont depuis plusieurs années l’avantage du nombre (plus de 12 millions de chiens et 10 million de chats) et une place de plus en plus importante dans les coeurs des Japonais qui sont enclins à les considérer comme membres à part entière de la famille.
Ce faisant, « wan wan » et « nia nia » retiennent toute l’attention des entreprises qui leur consacrent des produits et services de plus en plus sophistiqués. Une société de Yokohama a ainsi développé un objet connecté pour chats qui permet de monitorer sur Smartphone certains paramètres physiologiques tels que l’activité cardiaque, mais aussi les états d’âme de l’animal à partir de mesures effectuées sur sa bouche et ses oreilles.
Les services ont également le vent en poupe. Aujourd’hui, il est de bon ton d’assurer son animal de compagnie. Une société basée à Tokyo a vendu en 2014 plus de 80 000 contrats d’assurance pour toutous. Le meilleur est à venir.
Si les petits toutous ont largement la cote, les tailles moyennes emblématiques comme le Shiba Inu (voir mon chien « Ace » sur la photo), et de plus en plus les grands chiens font également recette. Une recette sucrée, à en juger par les noms à la mode : Choco, Marron, Mocha and Cocoa etc. Hana (fleur) et Momo (pêche) sont les plus prisés chez les femelles et Coco domine chez les mâles.
On aurait tort de sous-estimer l’attractivité du marché japonais de l’animal. Dans une société vieillissante à faible taux de natalité, l’animal de compagnie, en tant que marché, focalise l’attention des entreprises et tend à agréger technologies et services.
Si vous êtes concerné par ce marché, ne passez pas à côté de l’opportunité qu’il représente pour tout exportateur français. Suivez l’avis de Ace :
Le mot de Ace : « Il faut savoir faire chien le marché japonais »
* Déclinaison japonaise de « Oua Oua » et « Miaou »